Actuellement les réseaux sociaux sont présents a chaque étape de nos voyages : leur influence commence tout d’abord pour le choix de la destination, puis les touristes aiment partager en direct leurs vacances tout au long de leur séjour. Mais le partage continue même au retour des vacances.

Facebook reste en tête avec 67% de français affirmant poster des photos après leur retour. Les réseaux sociaux servent aussi à garder le contact avec des personnes rencontrées pendant son voyage. C’est via Instagram, réseau d’influence par excellence que les utilisateurs vont partager leurs souvenirs de vacances, faire rêver d’autres utilisateurs et leur faire découvrir de nouvelles destinations.

Les influenceurs ont souvent recours a Youtube pour poster des Vlog sur leurs voyages. Quant aux millenials, ils ont recours a Snapchat pour le partage en direct, plus spontané. La génération actuelle réserverait ses séjours en prenant en compte le potentiel « instagrammable » de la destination.

Ce phénomène mondial a néanmoins des conséquences directs sur les populations locales et leur environnement. En effet, la forte affluence dans des sites naturels affecte directement la vie sur place. Par exemple, la Thaïlande a été obligée de fermer l’accès a une plage rendue célèbre sur Instagram, car la faune locale a fini par en souffrir. Un nouveau phénomène a vu le jour, on pourrait l’appelle « l’égo-tourisme » . Ceci se traduirait par le fait de voyager en priorisant les photos et les story, afin de se montrer aux autres, d’exhiber ses vacances, voire même ce que l’on mange.

Cette tendance à vouloir alimenter à tout prix son fil Instagram a conduit certains touristes à risquer leur vie pour un selfie. Ces phénomènes influencés par les réseaux sociaux commencent à faire réagir. Des ONG ont d’ores et déjà commencé à agir en proposant notamment du tourisme éco responsable.